L’engagement de la société civile dans le secteur de la santé reste limité, bien qu’il y ait des progrès notables dans ce domaine. Convaincue qu’il reste beaucoup à faire au niveau pays pour accroitre la participation de la société civile, l’Alliance mondiale pour la vaccination et l’immunisation( GAVI) offre son soutien au groupe d’intérêt des Organisations de la société civile (OSC), afin de favoriser leur influence sur l’élaboration, l’adaptation et la mise en œuvre, de politiques nationales en matière de vaccination. Au Burkina, le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) qui en bénéficie, et qui est à la troisième phase du programme, a organisé un atelier de d’information des membres de la plateforme de la société civile de soutien à la vaccination, ce 07 novembre 2014 à Ouagadougou.

Réunissant 17 participants venus de plusieurs localités du Burkina, cet atelier vise à renforcer la concertation, le partage d’expérience, la capitalisation, le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre du projet en 2014, selon Sylvestre Tiemtoré, coordonnateur du SPONG.

[caption id="attachment_1282" align="alignnone" width="800"]Quelques-participants-à-latelier-ce-7-novembre-2014 Quelques-participants-à-l’atelier-ce-7-novembre-2014[/caption]

« C’est un atelier qui vise à dynamiser d’avantage cette plateforme, en lui donnant les informations actuelles sur le secteur de la santé en général et sur le sous-secteur de la vaccination en particulier », a-t-il déclaré, en soulignant l’engagement du SPONG depuis deux ans, dans une campagne de plaidoyer, pour le financement durable de la vaccination. Aussi, faudrait-il s’assurer sur les actualités en besoins de financement, les défis à relever pour ne pas aborder des problèmes qui ne sont pas réels et actuels.

[caption id="attachment_1283" align="alignnone" width="640"]Le-coordonnateur-du-SPONG-Sylvestre-Tiemtoré-lors-de-latelier-du-7-novembre-2014 Le-coordonnateur-du-SPONG-Sylvestre-Tiemtoré-lors-de-latelier-du-7-novembre-2014[/caption]

Et pour en comprendre les enjeux, des experts veilleront à les orienter vers les points importants pour son efficacité. Dans la perspective également d’organiser la question de la représentativité des OCS représentées à travers des cadres de dialogue, et des comités, il s’agit de responsabiliser les acteurs dans la mise en œuvre du programme. Ce fut l’occasion pour Sylvestre Tiemtoré d’interpeller les OSC à prendre leurs responsabilités.

« Nous nous sommes battus pendant plus de trois années pour obtenir des espaces, et maintenant que ces cadres existent, il faudrait que les gens l’occupent ».

Une occupation, qui devra se faire de façon responsable et pérenne, selon son entendement. C’est à ce titre que la représentation de la société civile serait qualitative au niveau de ces secteurs.

Mouniratou LOUGUE
Burkina24

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