Le SPONG a organisé une formation de cinq jours au profit des membres du groupe thématique protection sociale. Axée sur la politique nationale de protection sociale, la formation a pris fin le vendredi 04 octobre et a permis de renforcer les capacités de 30 acteurs de la société civile pour influencer efficacement les politiques publiques. Une trentaine d’acteurs de la société civile, membres du groupe thématique protection sociale du SPONG ont vu leurs capacités renforcées en matière de politiques publiques. Pendant cinq jours, ils ont appris à maîtriser les politiques publiques, à savoir les analyser dans leur conception et leur mise en œuvre. La formation visait à leur donner les moyens de former leur propre opinion vis-à-vis des résultats de la mise en œuvre de ces politiques et de pouvoir les influencer efficacement. « Nous avons principalement travaillé sur la politique nationale de protection sociale du Burkina, et nous avons analysé ensemble la cohérence de cette politique » a indiqué Simon Kaboré, l’animateur de cette formation. En plus des outils de suivi des politiques publiques, les participants ont également réfléchis aux pistes de lobbying, aux alliances qu’ils peuvent mettre en place, à l’élaboration d’un bon plaidoyer et techniques de négociations pour être efficients et « participer au processus pas en tant que figurant, mais réellement comme acteurs ». A un moment où la protection sociale est une préoccupation pour le gouvernement burkinabè, la session de formation s’est révélée d’une importance capitale pour la société civile burkinabè. « Pour nous, acteurs de la société civile, il est vraiment important que nous puissions avoir ces compétences que nous avons développés pendant tout le temps de cette formation, pour participer à la réflexion nationale, pour une mise en œuvre efficace de la politique nationale de protection sociale », a rappelé le facilitateur du groupe thématique, Gabriel Compaoré de l’ONG ASMADE. Selon le formateur, M. Kaboré Simon, l’implication de la société civile dans les politiques publiques est une réalité au Burkina Faso. « Nous avons plusieurs groupes de pressions qui travaillent avec le gouvernement, nous avons également des cadres de concertations avec le gouvernement ainsi que le SPONG comme interface entre la société civile et l’État ». La formation s’inscrit dans le cadre d’un programme de plaidoyer, soutenu par la coopération allemande dont le représentant, Marc Christoph Schumacher, présent à la clôture de la formation, a salué l’implication de la société civile burkinabè dans les politiques publiques, expression, à ses yeux, d’une culture de suivi citoyen de ces politiques.

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